Good bye, red beryl

« Dans ce cas, tue-moi. »
Akihiko est un orphelin n’ayant jamais été utile à personne. Au moment où il renonce à la vie, Kazushige, un vampire qui vit seul depuis longtemps, le sauve. Cherchant un moyen de le remercier, Akihiko lui rend visite tous les jours, mais ce dernier le repousse froidement. Kazushige finit toutefois par être touché par sa gentillesse maladroite, avoir envie de mieux le connaître et ne plus pouvoir résister à son attirance.
Fiche série
Nombre de tomes : VF : 3 | VO : 3 (Terminé)
Editeurs :
- VF : Taifu
- VO : Frontier Works
Genre
- Suspense
- Fantastique
Evaluation
Edition France

Avis
Une bonne surprise avec le T 1 de Good bye, Red Beryl où nous suivons l'histoire d'un vampire, Kazushige, et d'un humain, Akihiko. Nous comprenons d'ailleurs dès la première page (qui se déroule en 2017) que l'histoire nous contera une romance qui durera des décennies...
Le récit nous projette en 1968 au moment de leur rencontre.
Akihiko n'a pas de famille. Etant orphelin, il a toujours été seul, on lui a d'ailleurs souvent dit qu'il n'avait pas été désiré, qu'il n'avait sa place nul part. Même après avoir trouvé un travail de serveur, son succès auprès des clientes fait des jaloux et il est finalement renvoyé. Le jeune homme est sur le point de renoncer à la vie puisqu'il est inutile. Personne n'a besoin de lui. Un jour, une chute de poutres aurait dû lui coûter la vie mais il a été sauvé in-extrémis par un inconnu, un certain Kazushige. En le sauvant, celui-ci aurait dû être mortellement blessé, mais ce n'est pas le cas. Il est immortel, c'est un vampire. Cette rencontre va bouleverser la vie de ces deux hommes solitaires et leur donner à chacun une raison de vivre.
Les personnages sont très attachants. Difficile de ne pas être touché par les émotions d'Akihiko. Il a déjà vécu beaucoup d'épreuves depuis son enfance. Afin de remercier son sauveur, il vient régulièrement voir ce vampire qui vit à l'écart des humains. Il s'attache à lui, cela ne le gêne pas qu'il soit un vampire. Il aurait pu prendre peur mais au contraire il prend conscience que Kazushige a une place de plus en plus importante dans sa vie. C'est la première fois qu'il ressent cela mais il doit taire ses sentiments naissants. Kazushige a beau tenter de mettre de la distance entre eux, il est touché par la gentillesse et l'attention que lui porte cet humain. Bien qu'il soit un vampire, il veut vivre une vie normale. Il travaille de nuit dans un café. Il ne s'attaque pas aux humains pour assouvir sa soif, il vit grâce à l'achat de poches de sang. Son passé nous est dévoilé notamment sur l'origine de sa transformation en vampire. Il endure cette vie immortelle qu'il n'a jamais voulue, tous ceux qu'il aime vieillissent et disparaissent. C'est une vie de souffrance en ayant toujours à subir la perte des êtres chers. Il ne souhaite pas transformer qui que ce soit en vampire. Pourtant cela lui rendrait la vie moins solitaire mais il ne veut pas, il ne cherche pas de "proie". Malheureusement, une de ses très anciennes connaissances revient également en ville... Qu'adviendra-t-il de ces deux amis ? Leur amitié va-t-elle se transformer en amour ? Quelles épreuves les attendent ?
Le style graphique de l'autrice Atami Michinoku (Viens-là mon amour) est fin et délicat. Les visages sont expressifs, les décors sont soignés. Evidemment les personnages "vampires" sont très beaux. Le découpage des planches est efficace. Certaines scènes sont belles et touchantes.
Dans sa postface, l'autrice nous explique qu'elle s'est bien documentée pour bien respecter la période des années 1960 au Japon.
Ce premier tome est soft, il n'y a aucune scène érotique mais cela évoluera dans les tomes suivants comme l'indique la mangaka. En tout cas, j'attends déjà la suite avec impatience !
Cette série est terminée en 3 tomes au Japon
Lire mon avis sur le T 2 Lire mon avis sur le T 3
Rédigé par Sylvie. Fiche réalisée grâce au service presse de Taifu. Mis en ligne le 29 septembre 2019.
good bye, red beryl Volume 1 © ATAMI MICHINOKU 2017 Originally published in Japan in 2016 by Frontier Works Inc., Tokyo