Etoile - Sous le signe des mousquetaires

Charles D’Artagnan est un jeune homme volage et turbulent qui mène une vie frivole dans un petit village de Gascogne. Bien que fils de mousquetaire, il refuse d’assumer l’héritage d’un père déchu et qui a jeté l’opprobre sur sa famille. Jusqu’au jour où surgit Constance, une jeune fille pourchassée par un mystérieux mousquetaire. Son frère l’a mandée pour quérir l’aide de Sire Bertrand, feu le père de Charles… 

D’Artagnan saura-t-il faire table rase du passé pour retrouver son honneur perdu et sauver Constance ?

Auteurs : YAMADA Kohtaro (dessin), IZAWA Hiroshi (scénario)
Nombre de tomes : VF : 2 | VO : 2 (Terminé)
Editeurs :

• VF : Tonkam
• VO : Shûeisha

Prépublication : Gekkan Shônen Jump

• Fantastique
• Historique
• Aventure
• Action

J’ai été agréablement surprise par ce shonen en 2 volumes que j’ai trouvé en occasion. Il prend comme base le roman Les trois mousquetaires, d’Alexandre Dumas (même s’il s’en éloigne beaucoup) mais il y a du fantastique qui s’y ajoute !

On découvre Charles D’Artagnan, obsédé et coureur de jupon, qui refuse de devenir mousquetaire comme l’était son défunt père qui fut déchu de sa fonction entraînant la honte sur sa famille. Un jour, D’Artagnan découvre une jeune fille dans une rivière, Constance, qui est à la recherche de Sire Bertrand, qui n’est qu’autre que le père de Charles. Celle-ci est poursuivie par un mousquetaire du cardinal. Charles la sauve et reçoit une pierre nommée Astre Léger qui libérera les pouvoirs de son épée. En effet, la pierre s’incruste dans l’épée et lui donne les pouvoir issus d’une constellation (celle d’Orion) qui déclenchent des attaques spéciales (comme dans Saint Seiya !) lorsque le combattant récite une incantation... Charles décide d’accompagner Constance à Paris, où il rencontrera Athos, Porthos et Aramis...

J’avoue avoir été très surprise par le système de combats, mais bizarrement la lecture est sympa et on prend plaisir à la lire. J’ai bien aimé aussi les personnages qui sont très éloignés de l’image que nous leur connaissons dans le roman. Charles est un obsédé mais cela apporte une touche d’humour au manga.

Graphiquement, les traits sont très soignés, détaillés et fins. Le dessinateur s’est bien renseigné sur le style du 17e siècle notamment pour les décors et costumes. Les traits des personnages sont vraiment beaux et expressifs.

Malheureusement, le manga a eu une fin précipitée puisque le magazine dans lequel paraissait l’histoire (Gekkan Shonen Jump) a cessé d’exister. Le manga s’est donc arrêté au deuxième tome, après la rencontre avec les trois mousquetaires ! C’est vraiment frustrant car il y a vraiment quelque chose qui ressortait de cette histoire et la série aurait pu avoir du succès car il y a de l’humour, de l’action, de l’aventure et du fantastique. C’est vraiment regrettable qu’elle n’ait pas pu être transférée à un autre magazine. A la fin du volume 2, il y a même des esquisses de Rochefort, Richelieu, d’Anne d’Autriche et de Tréville qui donnent vraiment envie de d’en savoir plus. Le mangaka avait donc bien prévu une histoire plus longue.

A noter, qu’à la fin du volume 2, il y a une histoire (très légère) avec Porthos, elle est sympa à lire.

C’est donc une agréable surprise, si vous trouvez ce manga en occasion, n’hésitez pas à y jeter un oeil. Cela m’a permis de découvrir Kohtaro Yamada qui est aussi de mangaka de The sacred Blacksmith que vous connaissez peut-être. En tout cas, nul doute que si je trouve The sacred Blacksmith, je n’hésiterai pas à l’acheter.

Rédigé par Sylvie.