Chant des souliers rouges (Le)

Chant des souliers rouges 1


Kimitaka rêve de devenir basketteur et Takara danseuse de flamenco. Malheureusement, l’un et l’autre manquent de talent pour exceller dans leur passion. Un jour, ils se retrouvent par hasard sur le toit du collège alors que Kimitaka est sur le point de jeter ses basket rouges et Takara ses souliers rouges de flamenco. Bien qu’ils ne se connaissent pas vraiment, la conversation s’engage. Chacun dévoile son envie de changer de vie et, comme pour symboliser cette volonté, ils échangent leurs souliers et décident d’embrasser la passion de l’autre. 

Une nouvelle vie s’offre désormais à eux...

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Fiche série

Auteur : SAHARA Mizu
Nombre de tomes : VF : 6 | VO : 6 (Terminé)
Editeurs :

  • VF : Kazé Manga
  • VO : Shôgakukan

Prépublication : Gessan

Genre

  • Drame
  • Tranche de vie

Edition France

Avis

Chant des souliers rouges 6

Voici une excellente surprise, j’ai absolument adoré ! 

Je ne connaissais pas du tout la mangaka Mizu Sakara mais j’aimerai bien découvrir ses autres titres (Un bus passe, My girl).

Kimitaka était passionné de basket au collège mais il fut peu à peu évincé car il n’avait aucun talent et surtout il a causé un incident avec un coéquipier. Ce qui lui a valu d’être mis à l’écart. S’apprêtant à renoncer à ce sport, il va sur le toit du collège afin de lancer au loin ses baskets rouges. Il a la surprise d’y trouver une camarade, Takara, qui s’apprête à faire exactement comme lui, jeter ses chaussures rouges de Flamenco puisqu’elle n’a aucun talent et aucune grâce. Elle est trop grande, a de grandes mains et de grands pieds. Ils décident finalement de s’échanger leurs chaussures et Kimitaka conseille à la jeune fille de se mettre au basket puisqu’elle a le physique idéal pour ce sport. Quelques années plus tard, Kimitaka entre dans un lycée qui est situé à plus de deux heures de chez lui. Il apprend par hasard que Takara s’épanouit en jouant au basket dans son lycée pour filles. De son côté, Kimitaka doit choisir un club mais il n’en a pas envie. Finalement après avoir retrouvé les chaussures de Flamenco de Takara et faisant la même pointure, il décide de s’intéresser à cette danse !

L’histoire est intéressante et pleine de sensibilité.

Les personnages sont attachants. Kimitaka va essayer de prendre un nouveau départ à travers le Flamenco. Peu à peu, il va s’y intéresser et il part à la recherche d’un club extérieur au lycée où il pourrait prendre des cours pas trop chers. Il découvre un studio de danse qui est finalement fermé, mais il y rencontre une retraitée vivant à proximité, Mme Morino, qui fut une danseuse célèbre de Flamenco et il lui demande de le lui apprendre. Celle-ci va donc devoir persuader le propriétaire de ré-ouvrir l’établissement. Il fait également connaissance de son petit-fils Takashi qui est chargé par sa grand-mère de lui apprendre les bases. En effet, il a créé un club de Flamenco au collège mais ils ne sont pas nombreux. Au lycée, Kimitaka devient ami avec Tsubura et Hana qui ont, eux aussi, du mal à s’intégrer. C’est donc un petit groupe d’amis qui se forme et qui se soutiendra. Parmi la famille de Kimitaka, il y a son grand-père sénile qui est néanmoins attendrissant et apporte beaucoup d’humour au récit, sa mère qui espère que son fils se fera de nouveaux amis et qui est spécialiste de l’œuf au plat, et sa petite sœur très attachante qui l’a toujours soutenu sans qu’il le sache. Et puis, il y a Takara, qui s’épanouit dans le basket et qui est très reconnaissante envers Kimitaka vu le soin qu’elle apporte aux baskets rouges du jeune homme. Celui-ci ne veut pour l’instant pas revoir la jeune fille tant qu’il n’a pas appris le Flamenco...

Au début du tome 1, je ne savais pas trop où l’histoire se dirigeait car il y a des flashbacks qui alternent avec des scènes actuelles. Mais je me suis rapidement laissée emporter par cette belle histoire très mélancolique mais néanmoins très touchante. L’humour est aussi présent, certaines scènes sont vraiment drôles. Il a l’air fin avec ses chaussures de Flamenco pour femmes notre héros (rires)...

Dans le tome 3, l’histoire se concentre sur les deux camarades de Kimitaka. Tsubura ne cesse d’être le souffre-douleur de la classe car il est gros. Pourtant il est très gentil et toujours prêt à aider les autres. Il va faire son maximum pour aider son ami, Hana. Pourtant celui-ci ne veut pas de son aide d’autant plus qu’il sait que Tsubura se fera tabasser s’il se mêle de ses affaires. Mais Tsubura et Kimitaka vont quand même essayer de persuader Hana de venir chanter pour le cours de flamenco. Puisqu’il a une voix rauque, il serait parfait pour cela. Mais Hana a subit un traumatisme lors d’une chorale lorsqu’il était enfant et du coup il ne veut plus entendre parler de chant et encore moins le faire devant un public...

L’histoire est toujours aussi touchante. La persévérance de chaque personnage force l’admiration et le respect. Ils se donnent tous à fond pour s’améliorer dans les cours de flamenco et pour prendre sur eux face à leur complexe. Certaines scènes sont drôles car l’entrainement pour la danse n’est vraiment pas facile. Mais à force, ils vont chacun réussir à s’épanouir... Le papy de Kimitaka est toujours aussi attendrissant, cette fois il doit faire des origamis pour faire fonctionner ses neurones. Un simple mot gentil de son petit-fils lui donne beaucoup d’entrain ! 

Le style graphique est particulier, au début j’ai eu un peu de mal à m’habituer, sans doute à cause des oreilles des personnages qui m’ont perturbées car elles sont trop pointues...

C'est un grand coup de coeur, donc je vous le recommande surtout que la série est terminée au Japon en 6 tomes. Il ne faut donc pas hésiter !

Coup de coeur d'Août 2017.

Rédigé par Sylvie grâce au service presse de Kazé. Mise en ligne le 20 septembre 2017. Mise à jour le 10 août 2018.

TETSUGAKU LETRA © 2011 Mizu SAHARA/SHOGAKUKAN

Trailer