The Earl and the Fairy

Lydia Carlton est une doctoresse des fées vivant dans l'Angleterre victorienne. Elle tient son métier de sa capacité unique à voir et communiquer avec les êtres féeriques. En faisant un voyage en direction de Londres, elle fait la rencontre du séduisant Edgar J. C. Ashenberg.
Apprenant que ce dernier est à la recherche d'un trésor qui s'avère être une épée légendaire, Lydia se décide, un peu sous la contrainte, à le suivre dans son long voyage. Leur périple va vite se transformer en une fabuleuse aventure.
Mais une question taraude Lydia. Pourquoi Edgar veut-il retrouver cette épée et quel usage veut-il en faire ?
Fiche série
Auteurs : AYUKO (dessin)
Scénario : TANI Mizue
Nombre de tomes : VF : 4 | VO : 4
Editeurs :
- VF : Glénat
- VO : Shûeisha
Genre
- Fantastique
- Romance
Edition France

Avis

The Earl and the Fairy est une série en quatre volumes adaptée d’un roman de Mizue Tani. C’est un excellent shojo qui mêle aventure, fantastique et romantisme. L’histoire est intéressante, mystérieuse et plus complexe qu’on ne l’imagine.
L’intrigue met un petit moment à démarrer, il y a donc quelques longueurs au début du tome 1 mais cela permet de poser les bases et de présenter les personnages et leur personnalité. Les deux principaux protagonistes sont charismatiques. Lydia peut paraître un peu naïve mais finalement elle ne se laisse absolument pas faire et n’hésitera pas à remettre Edgar à sa place. Elle est aidée par Nico, une fée ayant l’apparence d’un chat. Edgar, beau blond à l’allure de gentleman qui se croit irrésistible, a besoin de Lydia, en tant que Docteur des Fées pour retrouver l’épée de Mellow. Leur relation sera un peu particulière et on ne sait pas vraiment ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre. Au fil des tomes, on est apprend plus sur le passé d’Edgar et aussi sur ses fidèles compagnons Raven et Hermine.
Les graphismes sont très beaux, nous les devons à Ayuko, dont l’éditeur Glénat a aussi publié les one-shot Proche horizon et Souvenirs de demain, que je vous invite à lire également.
L’époque victorienne est très bien représentée, j’aime beaucoup les décors et les trames utilisées. Les costumes sont magnifiques également. Edgar a vraiment l’allure d’un gentleman.
On en apprend aussi un peu plus sur le monde des fées et leurs différents noms, et cela donne une petite touche de merveilleux dans l’histoire.
On peut noter aussi que ce manga a été adapté en animé mais il diffère un peu du manga.
Ne passez pas à côté de ce magnifique shojo !
Rédigé par Sylvie.