Epée de Paros (L')

Epée de Paros (L')


Dans le lointain royaume de Paros, la légende veut que seul celui qui brandira l’épée de Paros, trésor le plus sacré du pays, pourra siéger sur le trône. Seulement l’ombre de la guerre plane sur Paros, et le roi n’a d’autre choix que d’essayer de marier Elminia, sa fille unique, qui elle ne rêve que de bataille et d’escrime. De l’autre côté du royaume, Fiona, frêle jeune fille et simple servante, attend le jour où elle pourra revoir son prince charmant. Le fil du destin qui relie ces jeunes filles semble intimement lié à l’avenir de Paros...

Dessiné par Yumiko IGARASHI et écrit par Kaoru KURIMOTO, L’Epée de Paros, publié en 1986 au Japon, est disponible dans une édition réunissant les trois tomes originaux.

Fiche série

Auteur : IGARASHI Yumiko ; KURIMOTO Kaoru
Nombre de tomes : VF : 1 | VO : 3
Editeurs :

  • VF : ISAN Manga
  • VO : Kadokawa Shoten

Prépublication : Gekkan Asuka

Genre

  • Romance
  • Drame
  • Aventure

Edition France

Avis

J’ai bien aimé la lecture de L’Epée de Paros publié chez ISAN Manga.

On découvre l’histoire d’Elminia, la princesse du royaume de Paros, qui est un véritable garçon manqué. Elle ne conçoit pas sa vie comme femme, mais considère que son âme est celui d’un homme enfermé dans un corps de femme. Elle a été élevée avec Yurias, qui est amoureux d’elle, mais qu’elle considère comme son frère. Sa rencontre avec Fiona, une jeune lavandière, va bouleverser son existence...

Par certains aspects, l’histoire ressemble à la Rose de Versailles de Riyoko Ikeda car les deux héroïnes se ressemblent beaucoup par leurs caractères et même physiquement.

On s’attache rapidement aux personnages et l’on suit avec attention l’histoire d’amour impossible entre les deux jeunes filles.

Il y a à la fois de l’aventure, du drame et de la romance. Côté scénario, je trouve qu’il y a un bon rythme malgré une certaine lenteur vers le milieu. Mais globalement, on lit l’histoire avec plaisir, il y a des rebondissements, des complots pour la lutte pour le pouvoir... Par contre, je trouve que la fin est un peu expédiée rapidement.

J’ai beaucoup apprécié la page entière qui fait un clin d’oeil à Candy, le manga culte de Yumiko Igarashi. Le trait est beaucoup plus beau que pour Roméo et Juliette, ou pour Madame Bovary. Certains trouveront peut-être le style un peu vieillot mais en ce qui me concerne je l’apprécie beaucoup.

Vu le prix élevé, il s’adresse à un public de niche, fan de la mangaka, mais il contient l’intégrale des trois volumes, soit 600 pages. C’est un bel objet qui présente bien en bibliothèque.

Mais c’est un bon shojo à découvrir.

Rédigé par Sylvie.