Kings of shogi

Kings of shogi 1

Quand Shion n'avait que quatre ans, ses parents ont été sauvagement assassinés chez eux ! La fillette a été retrouvée au beau milieu du massacre, vivante mais traumatisée. Depuis, elle est muette ! 

La seule pièce à conviction laissée par le meurtrier est une pièce de Shôgi, le Roi. Sept ans plus tard, Shion vit avec ses voisins qui l'ont adoptée. Son père adoptif, maître de Shôgi, a continué à lui inculquer les règles de ce jeu. Á seulement onze ans, la jeune fille souhaite devenir une professionnelle et enchaîne les parties !

Se souvient-elle encore du jour funeste où ses parents sont morts ? Cherche-t-elle inconsciemment l'assassin de sa famille dans l'univers des joueurs professionnels de Shôgi ?

Fiche série

Auteur : ANDO Jirô
Scénario : KATORI Masaru
Nombre de tomes : VF : 8 | VO : 8
Editeurs :

  • VF : Pika
  • VO : Kôdansha

Prépublication : Gekkan Afternoon

Genre

  • Suspense
  • Drame

Edition France

Avis

Kings of shogi 8

Encore une excellente découverte et bien sûr, je vous en recommande vivement la lecture.

Kings of Shôgi est un thriller qui se déroule dans l’univers du shôgi, comme son titre l’indique. Masaru Katori, ancienne joueuse professionnelle de shôgi, nous offre un scénario mêlant psychologie, jeu de shôgi et suspense. Jirô Andô s’est occupé du graphisme, aux traits soignés et fins.

Cette série compte 8 tomes publiés chez Pika. On suit peu à peu l’enquête, les recherches qui conduira au meurtrier et à son mobile, tout cela sur fond de shôgi. Il n’y a pas vraiment de surprise mais l’intrigue est quand même bien ficelée. Les parties de shôgi, qui contrairement à Hikaru no Go, ne sont pas très palpitantes et ne vous donneront pas forcément l’envie de jouer au shôgi (qui me semble d’ailleurs bien compliqué…).

Le premier tome pose l’intrigue et présente les personnages. Comme dans tout bon thriller, la multiplication de personnages engendre de nombreux suspects dans l’assassinat des parents de Shion. Chaque personnage est assez charismatique. On voit rapidement que l’histoire sera centrée sur les relations de trois personnages. Shion, l’héroïne qui malgré son traumatisme, parvient à sourire, va de l’avant et peut garder son sang froid même dans des situations difficiles, notamment lors de la finale… Saito, garçon qui se déguise en fille pour amasser le plus rapidement de l’argent pour payer les frais d’hospitalisations de sa mère (il existe une distinction de sexe dans le shôgi, et l’on évolue plus rapidement en tant que femme) et enfin Nikaido, fille d’une famille aisée, qui idolâtre le Meijin, qu’elle considère comme son frère.

Au fil des tomes, on suit l’avancée de l’enquête, on doute de certains personnages, coupable ? non coupable ? On suit des fausses pistes pour finalement atteindre le vrai coupable.

L’évolution des relations des personnages au fil des tomes montre qu’il pourrait y avoir du romantisme entre Shion et Saito, qui finalement avancent d’un même pas et se soutiennent l’un l’autre pour aller de plus en plus loin dans le shôgi.

On peut noter que cette série a été adaptée en animé.

Enfin, il n’est pas nécessaire de savoir jouer au shôgi pour apprécier l’histoire, et pour ceux qui veulent en savoir plus, vous trouverez des parties, illustrées et commentées à la fin de certains chapitres.

C’est donc un excellent seinen que je vous invite à découvrir si ce n’est pas déjà fait.

Rédigé par Sylvie.