Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai

Dakaichi - My Number 1


Sakuta Azusawaga, lycéen près d’Enoshima, une ville entre ciel et mer, va faire la rencontre de nombreuses camarades atteintes du syndrome de l’adolescence, un trouble qui touche les jeunes souffrant d’un état mental fragile. Parmi elles, Mai Sakuraijima, une fille en costume de lapin, qui se trouve être une actrice dont la carrière a été mise en pause. Le plus étrange, c’est que seul Sakuta est capable de la voir. Pourquoi est-elle invisible ? En cherchant à résoudre ce mystère, Sakuta comprend petit à petit la complexité des sentiments de Mai.

Fiche technique

Titre original : Seishun Buta Yarō wa Bunny Girl-senpai no Yume wo Minai
Réalisation : Sōichi Masui 
Studio :
CloverWorks
Composition de la série :
Masahiro Yokotani
Musique :
fox capture plan
Créateur original :
Hajime Kamoshida
Original Character Design :
Keeji Mizoguchi
Character Design :
Satomi Tamura
Date de sortie : Simulcast Automne 2018
Langue : VOSTFR
Durée : 13 épisodes

Genre

  • Comédie
  • Tranche-de-vie
  • Surnaturel
  • Romance

Simulcast

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Avis

Une bonne surprise avec Rascal Does Not Dream of Bunny Girl Senpai qui est adapté d'un light novel éponyme écrit par Hajime Kamoshida et illustré par Keeji Mizoguchi. C'est surprenant de voir la puberté des personnages traitée avec un fond de surnaturel. Certaines explications sont parfois complexes mais c'est néanmoins plaisant à suivre. 

A la bibliothèque, le jeune Sakuta Azusagawa rencontre la jolie Mai Sakurajima, mais le plus surprenant est qu'elle se promène vêtue d'un costume de bunny girl ! Evidemment cela attire le regard du lycéen. Mais ils réalisent rapidement qu'il est le seul à la voir. Sakuta décide de résoudre le mystère qui entoure Mai (pendant les trois premiers épisodes)  et il tente en même temps de se rapprocher d'elle car elle lui plaît. Au fil des épisodes, il découvre qu'il y a d'autres filles qui souffrent du syndrome d'adolescence. Il se retrouve toujours malgré lui au coeur d'étranges phénomènes (une journée qui ne cesse de recommencer à cause d'une boucle temporelle, un dédoublement de la personnalité d'une camarade...). 

Les personnages sont attachants. Mai est une jeune actrice qui a décidé de faire un break dans sa carrière mais peu à peu elle réalise que les gens qui l'entourent ne la voient plus et ne se souviennent pas d'elle alors qu'elle est pourtant très connue. Avec l'aide de Sakuta, elle va chercher à comprendre ce qui lui arrive. Sakuta est un garçon serviable qui vit avec sa petite soeur Kaede suite à un traumatisme qu'elle a subit. Il est aux petits soins avec elle et il se montre très touchant. Il a aussi trois grosses coupures sur son torse. Kaede est adorable avec son amour pour les panda et lorsque nous découvrons dans les derniers épisodes ce qui lui est arrivé, nous ne pouvons qu'être touché... Rio est la seule membre du club de sciences, elle expliquera à plusieurs reprises le « syndrome de la puberté » à l'aide de la mécanique quantique (j'ai déjà oublié ses explications mais je ne suis pas une scientifique...). 

Les relations entre les personnages évoluent bien. Nous sommes rapidement intrigué par ce qui se passe autour de Sakuta mais l'histoire permet aussi de traiter de sujets de société. Par exemple, la pression qui entoure les jeunes actrices, le complexe d'infériorité par rapport à une soeur célèbre, les rumeurs qui circulent, le manque de confiance en soi... Il y a beaucoup de psychologie dans cet animé puisque chaque personnage doit surmonter une épreuve pour s'en sortir et évoluer. Nous le voyons bien avec l'histoire de Kaede à la fin.

L'humour est aussi présent grâce à Sakuta, il est souvent lourd dans ses répliques avec Mai et il est souvent blasé, ce qui nous fait sourire évidemment. Il y a aussi de la romance entre Mai et Sakuta. Certaines réactions sont drôles.

La suite de l'histoire fera l'objet d'un film d'animation intitulé Seishun buta yarō wa yumemiru shōjo no yume o minai qui est prévu pour 2019.

L'animation est de qualité et c'est fluide, il n'y a pas beaucoup de temps morts puisque nous suivrons l'avancée de l'énigme du syndrome de la puberté à travers les personnages.

L'opening Kimi no sei est chanté par le groupe The Peggies et l'ending Fukashigi no Karte est interprété par les seiyuu de la série.

J'ai passé un bon moment de détente avec cet animé, même si le titre trop long et l'affiche avec une bunny girl ne m'inspiraient pas vraiment. Mai est déguisée en bunny girl que quelques minutes dans l'épisode 1. Cela ne réflète pas vraiment l'intrigue de la série.

N'hésitez pas à découvrir cet animé même si la complexité de l'histoire avec quelques explications scientifiques peut refroidir... 

Rédigé par Sylvie / Mise en ligne le 28 décembre 2018. Fiche réalisée grâce au service presse de Wakanim.

©2018 HAJIME KAMOSHIDA/KADOKAWA CORPORATION AMW/AOBUTA Project

Trailer